Devenir mère est un projet de vie pour plusieurs femmes. Cependant, en France, comme ailleurs, elles sont nombreuses à repousser l’âge de la maternité, ce qui soulève quelques questions. Nous vous en disons un peu plus ici sur la fertilité féminine, ainsi que sur les risques et possibilités du corps humain.
Sommaire
Comment fonctionne la fertilité féminine ?
Contrairement aux hommes, qui produisent des spermatozoïdes toute leur vie, le corps des femmes a un stock d’ovules déterminé. Ce dernier diminue au fil des cycles menstruels, ce qui atténue progressivement les chances de tomber enceinte. Dès le début des règles, le corps entame un processus qui prépare chaque mois une grossesse potentielle. Ce cycle continue jusqu’à la ménopause, moment où la femme ne peut plus ovuler naturellement.
En règle générale, la fertilité diminue après 30 ans, avec une baisse plus marquée à partir de 35 ans. Cela ne signifie pas qu’il est impossible d’avoir un enfant après cet âge, mais les chances s’amenuisent avec le temps. En effet, les ovules vieillissent et sont moins nombreux, ce qui réduit les probabilités d’une conception naturelle.
Jusqu’à quel âge une femme peut-elle tomber enceinte naturellement ?
En moyenne, les femmes en France peuvent tomber enceintes jusqu’à environ 45 ans. Cependant, les grossesses naturelles après 40 ans restent rares. En effet, le cycle des règles devient irrégulier, et les ovules sont souvent de moins bonne qualité, ce qui accroît les risques de fausse couche ou d’anomalies congénitales. Malgré cela, certaines femmes peuvent naturellement donner naissance à des enfants jusqu’à la préménopause, parfois vers la cinquantaine.
Les médecins soulignent que la période entre 20 et 35 ans est celle où les chances de tomber enceinte sont les plus élevées. Après 40 ans, les grossesses sont non seulement plus rares, mais également plus risquées pour la mère et le bébé. Consultez donc un médecin pour évaluer votre état de santé et vos chances de conception dans le cadre d’une maternité tardive.
Les risques liés aux grossesses tardives
Les grossesses après 35 ans sont souvent considérées à haut risque par les médecins. En effet, avec l’âge, les femmes enceintes font face à un accroissement des complications liées à la grossesse comme :
- l’hypertension,
- un plus grand risque de césarienne,
- le diabète gestationnel,
- le risque de trisomie 21, etc.
Malgré cela, de nombreuses femmes parviennent à mener à bien leur grossesse et à donner naissance à un bébé en bonne santé. Cependant, un médecin doit suivre de très près l’état des femmes enceintes âgées afin de prévenir les complications.
Les alternatives à la conception naturelle après 40 ans
Celles qui veulent avoir des enfants après 40 ans, mais qui ont des difficultés peuvent opter pour des alternatives à la conception naturelle. Les techniques de PMA comme la FIV sont par exemple de plus en plus courantes. Cependant, même avec ces méthodes, les chances de réussite diminuent avec l’âge, car la qualité des ovules reste un facteur déterminant.
Les femmes peuvent également envisager un don ou une congélation d’ovules lorsqu’elles sont plus jeunes. Ainsi, elles augmentent leurs chances de conception et réduisent certains risques.
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Expert en lifestyle et en bien-être, Nathan L. Giraud explore et partage des astuces concrètes pour mener une vie active et saine. Son approche est basée sur des habitudes durables et un équilibre entre le corps et l’esprit.